Pars vite… Avec de l’eau !

Avec un organisme composé à 60% d’eau, nous n’avons pas le choix ! Il faut s’hydrater régulièrement pendant l’effort.

En randonnée les besoin en eau augmentent selon:
– L’effort produit (temps de marche, kilométrage et dénivelé)
– La température extérieure
– Les aliments que l’on a mis dans le sac à dos (s’ils sont secs il faut augmenter l’eau de boisson !)

La déshydratation est  le manque d’eau et de sels minéraux dans l’organisme  qui ne peut plus alors fonctionner de manière normale.

Le premier des symptômes est bien évidemment la soif. S’y ajoutent : un pouls qui s’accélère, une urine plus foncée, des nausées et des vertiges et souvent une légère  fièvre.

Bien s’hydrater, c’est donc boire suffisamment pour remplacer l’eau que vous perdez (en grande partie par transpiration) sans jamais atteindre un seuil de déshydratation trop élevé.

On peut lire ici ou là des recommandations du genre un litre toutes les 3 heures…etc. Il ne s’agit pas de s’enfermer dans des chiffres et des règles rigides pour son hydratation en randonnée

Ayez déjà en tête que le minimum à emporter doit être de 1,5 litre et pondérez-le de votre propre expérience et du contexte : météo et ravitaillement possible. Et n’attendez pas d’avoir soif pour boire !

Sur des randonnées de plusieurs jours, privilégiez le soir, les soupes et les tisanes qui offriront un apport hydrique conséquent et évitez l’alcool qui déshydrate de manière très rapide

 

Gourde Vs CamelBak

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Difficile de choisir. Si la poche a eau à une grande contenance et présente l’avantage du poids (pour la même quantité d’eau), elle nécessite un entretien exigeant ( certains les placent au congélateur pour éviter les bactéries), l’eau chauffe parfois dans la pipette ( qui au passage n’est pas forcément agréable avec sa tétine) et on ne visualise pas sa consommation.

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On ne présente plus la bonne vieille gourde. Solide, fiable, bon marché, elle peut contenir tout type de boissons ( Hic !) mais restent lourdes, de faibles contenances et peu pratique pour des marches au long cours.

A vous de choisir ! Et on peut évidement combiner les deux. Au passage, utiliser une bouteille en PET présente plusieurs avantages ( poids, encombrement)…

Une petite astuce : une gourde métallique peut servir de bouillotte la nuit …

Ravitaillement  

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(source : Mon GR)

Même si rien ne remplace votre stock d’eau, des solutions existent pour purifier l’eau en randonnée et être autonome. La prudence reste évidemment de mise…

 Faire bouillir l’eau ou la neige

C’est la solution la plus évidente, très efficace, après filtration, pour obtenir une eau consommable lors de vos randonnées. En dessous de 1000 mètres d’altitude, l’eau bout à 100°C. Il faut une dizaine de minutes pour éliminer les organismes et parasites, mais deux à trois minutes suffisent pour obtenir une eau vierge de la plupart des contaminations. En altitude, « le temps de cuisson » est plus long. L’ébullition est inefficace contre les polluants chimiques.

L’efficacité de la pastille miracle

Très efficace contre les virus et bactéries, mais pas contre les parasites, cette solution n’est viable qu’avec une eau claire, préalablement filtrée. Il suffit de glisser une pastille dans votre réserve d’eau et d’attendre le temps d’action requis avant de consommer. Ce dernier varie entre trente minutes et deux heures selon le produit utilisé (Micropur®, Aquatabs®, Hydroclonazone®…) et les conditions rencontrées. Plus l’eau est froide, plus le temps de désinfection sera long. Revers de la médaille, le goût chloré et assez désagréable de l’hydroclonazone® rebute de nombreux randonneurs…

La filtration mécanique adaptée à la randonnée

Une pompe met sous pression l’eau qui passe ensuite par plusieurs étages de filtration qui captent parasites et autres bactéries. Attention : les virus se glissent parfois dans le filtre à eau et une désinfection chimique peut être nécessaire. Compter entre deux et cinq minutes de pompage pour obtenir un litre d’eau. Inconvénients de ce système de filtration de l’eau :  il est cher, sensible aux chocs, assez encombrant et s’encrasse vite.

Le traitement ultra-violet

Ce procédé de purification de l’eau utilise l’émission des UV pour neutraliser les organismes présents dans l’eau. Les appareils ressemblent à un gros stylo qui fonctionne à l’aide de piles et que l’on plonge dans un récipient d’eau claire. Il suffit alors de l’agiter le temps indiqué par le fabricant, souvent quelques minutes, et l’eau est ensuite consommable. Point positif, elle n’a pas le goût désagréable des ajouts chimiques. Petit bémol : son prix et l’utilisation de piles. Mais il ne s’agit pas d’un produit miracle : pour être vierge de toute impureté, l’eau doit être préalablement claire et avoir été filtrée.

Pars vite ! et n’oublies pas l’indispensable !

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